L’aide-soignant devra veiller à la stabilité physique du patient, en l’installant dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap. Divers obstacles dans son environnement pourraient concourir à une quelconque chut du patient, afin d’éviter ces désagréments qui risqueraient d’être très préjudiciable au patient pour sa santé, l’aide-soignant devra veiller à ces préventions, et ôter tous ces obstacles, de plus il doit prévenir ou accompagner le patient dans chaque déplacement afin que celui-ci ne prenne pas une fausse route.
Dans le cas où le patient aurait subi une opération, l’aide-soignant devra l’installer confortablement et le surveiller à son réveil afin que le patient nemanipule malencontreusement le traitement qu’il a subi en bloc opératoire. L’aide-soignant devra participer à l’installation correcte du patient sur le brancard en utilisant les techniques d’ergonomie. En collaboration avec le personnel médical compétent participe aux soins des patients, cette participation concerne exclusivement la surveillance et les soins visant à répondre aux besoins d’entretien du patient.
Ces différentes assistances passent aussi par une communication avec le patient, qu’il soit handicapé, paralysée, sourd, muet, aphasique, aveugle, grabataire, sénile ou comateux. Le patient se sentira moins abandonné, et cette communication renforcera le lien avec l’aide-soignant et favorisera une éducation plus aisée. L’aide-soignant devraconstater les signes de complications pouvant survenir chez un patient porteur d’un dispositif d’immobilisation ou de contention (porteur de plâtre, immobilisé, paralysé ou marchant avec des béquilles…). On notera tout particulièrement la surveillance des points d’appui. L’aide-soignant devra écarter tous les facteurs de risque des thromboses veineuses (formation anormale d’un caillot sanguin dans une veine) en faisant une prévention non médicamenteuse en palpant souvent le corps du patient et en le nettoyant régulièrement. Les dangers sont différents en fonction de la localisation de ce caillot, dans les veines superficielles, le risque est quasi nul, mais si c’est une veine profonde qui est affectée alors les conséquences médicales peuvent être beaucoup plus sévères et dans ce cas l’aide-soignant se doit de prévenir au plus vite le personnel médical compétent. Il faut surtoutanticiper les escarres qui sont des plaies qui se forment au niveau des zones d’appui du patient, car il s’agit d’une des complications les plus fréquentes chez les personnes handicapées, alitées ou immobilisées. Et donc le meilleur pour prévenir les escarres c’est de mettre un matelas régulièrement entretenu anti-escarre à la disposition du patient.